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22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 18:40

Manque de lisibilité, problème d'affichage des photos, matraquage publicitaire et disparition des albums photos, des commentaires, la plateforme "overblog" est devenue un vrai fouillis.
Alors, comme je commence à avoir plein de projets pour la nouvelle année, je me suis dit qu’il était temps de donner encore plus de place à mes histoires et photos. Parce que finalement, ce site n’est qu’une histoire de partage entre vous, et moi.
Alors autant que j'essaie de bien vous recevoir, et si jamais certains de mes articles ou photos peuvent donner envie de découvrir une destination que j'ai eu la chance de visiter ou de vous lancer dans l'aventure aérienne alors j'en serai heureuse. Mais pour ce faire, il fallait que je fasse un peu mieux, que je vois les choses en un peu plus en grand !

NOUVELLE ADRESSE

http://flyingandtravelling.jimdo.com/

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 15:21

De retour sur la terre ferme, je ne voulais pas manquer la plus vaste concentration d’otaries du monde, à Cape Cross sur la côte des Squelettes (Skeleton Coast).


vue-ensemble
Avez-vous déjà considéré vous réincarner en otarie à Cap Cross ? Non ?

Alors fermez les yeux un instant, oubliez votre quotidien, videz-vous l’esprit et imaginez ....

Imaginez une côte à l’horizon infini, une eau fraiche tumultueuse, des plages de sable fin…
beauImaginez-vous brun ou châtain clair, le poil fin et brillant, de petites oreilles, de longues moustaches, de grands yeux en amandes et de longues pattes palmées… vous êtes craquant !

bbImaginez que vos seules priorités de la journée se résument à manger, dormir et jouer…

Très bien, vous êtes maintenant une petite otarie de quelques dizaines de kilos, encore sous la dépendance de votre mère. Vous grandissez, apprenez à nager, mangez autant que vous pouvez (5% de votre poids à chaque repas), jouez le reste du temps.

 

oreiller

Vous êtes maintenant adulte, atteignez 2 mètres et accusez un bon 300 kg (si vous êtes un mâle).

Votre nourriture principale est constituée de poissons frais et c’est avec élégance et rapidité que vous évoluez dans l’océan récupérer votre déjeuner. La mer est aussi votre grand terrain de jeu, seul(e) ou en groupe, vous aimez sillonner les fonds rocailleux, bondir à la surface des vagues, faire la course avec vos copains sous l’eau.

 

Fatiguée par ces jeux aquatiques, vous méritez bien une petite sieste, sur le sable doré de la plage, sur un rocher encore humide, sur les galets ou sous le ponton de bois…

dort Vous vous extirperez quelques fois de votre torpeur le temps de jeter un regard à ces touristes ennuyeux avec leurs photos avant de vous affaler sur le flanc, les moustaches au vent, retrouver Morphée. Mais derrière votre air inoffensif, vous restez prudent et vous ne vous laisser jamais approcher car si la mer est votre territoire, la terre peut devenir un piège, vous êtes aussi maladroit et gauche sur terre que vous êtes agile, rapide et souple dans l’eau.

Et cela peut inspirer plus d’un esprit mauvais… Les âmes sensibles peuvent arrêter leur lecture ici car maintenant je dénonce les pires démons qui gangrènent l'espèce humaine.

L’envers de votre paradis cache une horreur sans nom dont peu de touristes ont connaissance, car les méfaits qui y sont perpétrés leur sont cachés avant leur arrivée sur site.

Du mois de juillet à la mi-novembre, le massacre, car c’est un massacre, touche environ 80.000 jeunes phoques et 6.000 mâles qui sont exécutés cruellement à la batte de base-ball pour l’industrie de la fourrure et de la médecine chinoise, avec la bénédiction du gouvernement namibien qui compte fournir un million de peaux à des négociants d’ici 2019 ! 


                         Photo : http://www.photographes-nature.com/Reportages/otaries_namibie/otaries_namibie.htm

La vie des Otaries à Cap Cross, si l’Humain n’existait pas, serait sûrement une vie de rêves.
Ayant eu connaissance de cette tragédie par Marie-Lou et Olivier après ma visite à la réserve nationale de Cap Cross, je garde de cet endroit un souvenir ému mais aussi un sentiment de malaise et de révolte profonds.

A lire aussi : http://www.seashepherd.fr/news-and-media/editorial-120829-1.html

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 17:32

Dijon, un festival, une salle comble.

A cette époque, je fréquentais tous les festivals de voyages à la recherche d’une programmation de qualité pour le mien.

Dans la salle, un film : COAST TO COAST. Cette histoire d’amitié entre vous deux Olivier et Mike, et surtout vos images d’une beauté rare qui ne m’ont jamais plus quitté.
Ces 72 minutes ne laissaient la place à aucun autre film dans ce festival. Pendant tout ce temps, j'ai complètement oublié ce qui se passait dans mon monde pour devenir totalement ravie dans le vôtre.  Il y avait une magie dans ce film, quelque chose qui m’a fait suffoquer, je n’ai jamais vraiment su l’expliquer.

 

Olivier-Mike.jpg mike-olivier-2 Olivier-Mike-2

Suspendue comme à un nuage, je suis repartie avec votre e-mail en poche et la certitude en tête de passer COAST TO COAST à mon festival. J’avais du flair, vous avez remporté beaucoup de prix et avec vos films, vos voyages et vos records du monde, vous avez gagné une renommée certaine sans avoir la prétention de vouloir couper court à l’imagination de ceux qui vous écoutent et vous admirent. C’est une générosité rare.
P1000724

J’ai rêvé de vos histoires. J’ai réfléchi à vos paroles. J’ai rencontré vos personnalités. J’ai regardé vos différents films peindre ces vols, ces sensations inconnues, ces moments privilégiés, ces aventures, l’éclat de vos décors aériens ont tournoyé longtemps autour de moi  et au plus profond de moi. 

Vous avez changé ma vision de ma petite existence. Je voyais jusqu'à là ma vie comme un ensemble de buts et de devoirs, auxquels je ne pouvais guère me dérober ; réussir mes études, avoir un bon boulot, aider ma famille... mais à coté de ces pensées s'ajoutait maintenant la certitude que quoiqu'il arrive, on peut quand on le veut choisir un tout autre chemin. "Si je le veux vraiment, je peux le faire"... Cette simple prise de conscience a eu sur moi un effet gigantesque.

Peu de temps après, j'ai quitté mon poste ennuyeux dans une chambre de commerce et commencé à poursuivre mes rêves. 

Nadine-Happy.jpgVous savez, à partir de ce moment là, j'ai travaillé dur, m’efforçant assidûment à poursuivre un rêve : devenir un jour pilote. J'ai passé mes week-end à étudier l’aérologie et toutes ces choses inconnues du manuel théorique, mes soirées après le travail à travailler mes décollages et mes atterrissages, à économiser pour acheter mon ULM.

Mais voler un jour avec vous  en Namibie, c'était au-delà d'un rêve !

 

J’ai choisi  de quitter le confort d’une vie sédentaire et de mener une existence différente en m’exilant à l’autre bout du monde, peut être parce que je crois que c’est lorsqu’on s’éloigne de tout que l’on se rapproche de l’essentiel.

Aujourd’hui, des années après, je vis dans un autre pays et je parle une autre langue, mais sur mon écran d'ordinateur, dans ce film ou sur ce blog, mes inspirateurs c’est toujours vous...


 

BEYOND A DREAM - A fly and drive in Namibia from Nadine on Vimeo.

Flying over the dunes of the Namib, driving in Messum Crater or Hoanib river.... moments like these are when I have to pinch myself to make sure I am not dreaming. What a gift it is to be able to experience the great landscapes of Namibia from the sky with good friends.

 

   Paroles et traduction de Only If...(Seulement Si)
         (Chanson qui accompagne mon vol avec Olivier)
 

When there's a shadow you reach for the sun
Quand il y aura de l'ombre tu chercheras le soleil
When there is love then you look for the one
Quand il y aura de l'amour alors tu le recherchera
And for the promises there is the sky
Et pour les promesses il y a le ciel
And for the heavens are those who can fly
Et les cieux appartiennent à ceux qui peuvent voler

 

When there's a shadow you reach for the sun
Quand il y aura de l'ombre tu chercheras le soleil
When there is love then you look for the one
Quand il y aura de l'amour alors tu le recherchera
And for the promises there is the sky
Et pour les promesses il y a le ciel
And for the heavens are those who can fly
Et les cieux appartiennent à ceux qui peuvent voler

When there's a journey, you follow a Star   
Quand il y aura un voyage, tu suivras une étoile
When there's an ocean you sail from a far
Quand il y aura un océan, tu naviguera au loin
And for the broken heart there is the sky
Et pour le coeur brisé il y a le ciel
And for tomorrow are those who can fly
Et demain appartient à ceux qui peuvent voler
       [Chorus]  
                   [Refrain]  
                 
If you really want to, you can hear me say
Si tu le veux vraiment, tu peux m'entendre dire
Only if you want to, will you find a way
Seulement si tu le veux, tu trouveras la voie
If you really want to, you can seize the day
Si tu le veux vraiment, tu peux saisir le jour
Only if you want to, will you fly away
Seulement si tu le veux, tu t'envoleras loin
 
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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 21:45

Certains l'attendait avec impatience : Le Medley 2013 est en ligne !

 

 

 

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 01:19

"Partir, c'est mourir un peu. C'est mourir à ce qu'on aime :
on laisse un peu de soi-même, en toute heure et dans tout lieu"
                                                                 Extrait du "Ronde de l'Adieu" de Edmond Haraucourt

 

 

Durant la nuit des réveils successifs ont entrecoupé mon sommeil tandis que la nuit égrenait tranquillement les heures, preuve tangible d'un retour progressif vers mon quotidien d’ailleurs.

Le dernier bébé hérisson est mort ce matin, et comme pour rajouter à la tristesse de cette journée de départ, il pleut… La fraîcheur matinale tempère mes velléités contemplatives et, bien vite, je fais chauffer l'eau d’un dernier café au chalet. Pour me consoler, Michel me glisse : « tu es venue avec le soleil et tu vas repartir avec… »

Base-arc-en-ciel-copie-2.jpg 

J’ai rassemblé toutes mes affaires dans deux valises. L’une m’accompagne vers le Costa Rica, l'autre contenant mes équipements de vol, va m’attendre chez Nadine et Michel. C’est un peu comme cela dans mon cœur aussi ce matin : partagé en deux.

Pendant qu’Olivier range ses affaires, je fais mes adieux à Falco, à Piou-piou le pigeon à qui je souhaite de beaux vols, à Fantaisy, avec qui la complicité s'est installée.

Le cœur plus gros que la valise, je fais un dernier signe à mes hôtes  depuis la fenêtre du 4 x 4 qui me ramènera à la gare. La route... pique-nique improvisé... quelques mots encore... guère... un peu vides... mais la certitude intuitive qu’ils ne doivent pas être ultimes.

Il y a des bonheurs si éphémères qu’on est obligé de les laisser partir. On ne peut pas tout garder, tout retenir... Quelques tours de roues plus tard, le Patrol s’éloigne à son tour... 

Montage-photos-copie-1.jpg

Sur le quai de gare, j’ouvre "La liste de mes envies",  un roman qu’Olivier m’a offert. Le titre emporte un instant mon imagination et ma nostalgie. Les pages tournent au rythme des rails, laissant courir la distance entre ce que je quitte ici, et ma vie là-bas.
                                                                                                        A l'année prochaine...
                                                                                                                               Nadine

 
Carnet de vol 2013
Total : 17 h 00


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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 02:33
 "Un compliment est un rayon de soleil verbal"
                                                                      de Robert Orben

Notre premier souci ce matin est évidemment d'interroger le ciel, mais il se montre réticent à répondre et laisse planer le doute.
Aujourd'hui, la lumière est rare mais belle et l'horizon est infini mais d'encre.

decollage-matinal-2.jpg

Si j’ai pu retrouver le plaisir du vol cette année dans des conditions quasi-parfaites, c’est beaucoup plus frais ce matin.
En "expatriée tropicalisée",  j’ai donc superposé : polaire, combinaison et le blouson de ski  que m’a prêté Anne. Olivier a simplement passé sa combinaison jaune : mon co-équipier suisse n’est pas frileux parait-t-il… L’objectif du vol d'aujourd’hui est de lui faire découvrir la basilique de Sion.

Quelques échappées en compagnie de Michel et d’Olivier et l’appréhension des premières heures de vol de l’année à fait place à nouveau à la confiance. J’ai bien repris en main  ma machine et c’est valorisant d’entendre dans le casque un fameux pilote me complimenter d’un «beau décollage !».

decollage3.jpg
« Un seul compliment par jour », me disait aussi Michel en écolage...
Ces deux-là ont ceci en commun de ne pas être excessifs dans les louanges. De quoi entretenir la valeur, puisque comme chacun le sait la rareté fait le mérite. Je prends donc le compliment du jour comme un cadeau rare et précieux.

Nos deux machines progressent avec un vent de face de plus de 40 km/h. On a  l’impression de faire du sur place. On peut voir les fumées des usines s'aplatir sous nos pieds et plus nous avançons, plus le décor devient incolore, c'est brumeux, c'est laiteux et le soleil caché derrière les nuages à l’horizon, répand une lumière pâle et délavée comme dans une aquarelle.

Devant moi Michel trace la route, et derrière moi, mon O-bb-herisson.jpgpassager s’agite un peu : « C’est encore loin ?, il n’y aurait pas un coin pour se poser et boire un café ? ».  

Rares sont les éclaircies qui perçent furtivement la grisaille, tandis que nous nous rapprochons à toute petite vitesse de notre destination. A l'horizon un voile de brumes s'enroule après les forêts. Maintenant, l'air est frais, il est temps de remonter les cols, de remuer un peu...


L'humidité finit par avoir le dessus et nous
faisons signe à Michel que nous saluerons cette fois de loin et d’un tour d’aile Notre Dame de Sion : il est temps pour nous de rentrer à la base, de nourrir les hérissons, et de faire chauffer un café !

 

Carnet de  vol 2013 :

 (avec Olivier)
matin : 40 mn

Total : 16 h 40

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 02:20

"C'est ça la vie, penser à rien avec des copains qu'on aime bien"
                                                                                                         Citation de Jean Anouilh

 

 

La chevelure ébouriffée, les yeux encore perdus ailleurs, un bâillement vite étouffé. C’est l’heure : 6 heures… Un peu d’eau fraîche pour dissoudre la brume nocturne et remettre en place les idées. L’odeur du premier café qu’on avale à la hâte. Un claquement de porte, un cliquetis de clés. Michel démarre le 4x4 pour un court trajet jusqu’à la base où nous retrouvons Daniel et Olivier prêts à nous accompagner.
sihouette-matinJ’ai le goût des vols matinaux. C'est généralement le matin que je me sens au mieux de ma forme et j’aime profiter des premiers rayons de soleil qui embrasent les sommets avant de venir progressivement caresser les flancs des vallées encore endormies.

Le matin, c’est aussi le moyen de profiter des heures les plus calmes de la journée et d’éviter les thermiques. C'est donc aux aurores, que je « prévole » mon joli Falco. Vrombissements. Le pot d’échappement vomit un flot de gaz carbonique enveloppé de vapeurs d’essence. C’est reparti.

 

voler-avec-O-copie-1.jpgC'est un plaisir de piloter aujourd'hui encore en compagnie d’Olivier.
Notre progression s'effectue avec un effort minimal et nous parcourons la campagne sans autre préoccupation que d'observer le paysage, de papoter, de filmer…

Nous suivons ainsi un moment le canal de la Marne au Rhin puis nous nous dirigeons aux portes du massif
canal-pour-blogvosgien, c’est là que nous perdons le visuel de Daniel qui s’est posé à Lunéville.
Nous terminons donc à deux appareils par un passage au dessus de la vallée de la Meurthe entre Mont-sur-Meurthe et Rosières aux Salines où nous survolons les nombreux plans d’eaux et bassins salés.

 

De retour à la base, la journée s'annonce lourde et orageuse.

Enfourchant les vélos qu’Olivier a eu soin d’emporter, nous entamons aux heures chaudes de midi une descente à grande vitesse sans le moindre coup de pédale. Elle doit nous emmener tout droit vers un petit étang perdu dans les bois où nous comptons bien passer l’après-midi avec un bon bouquin. On est déjà arrivé c'est la joie !!!
C’est sans compter la présence du propriétaire qui, ayant la  même idée que nous, nous expulse sans égards dès notre arrivée avant même de pouvoir mettre un orteil dans l’eau. Il nous faut donc maintenant remonter toute cette grande côte pour retourner bredouille à la base à la recherche d'un autre point d'eau…
- «Pauvre Pauline, elle a chaud.. » s’inquiète Olivier pour la petite chienne installée dans le panier de son vélo, derrière lui essoufflée et les joues écarlates je mets pied à terre ;o)
baignade-interdite-copie-2.jpgEn Patrol cette fois, on emmenons Pauline et Fantaisy, le "cocker" mascotte de la base ;o)  à la recherche d'un lac avant de s'y faire réprimander à nouveau pour "baignade interdite" !  :o(... On rentre...

vol-a-vue-copie-1.jpg"Vol à vue", c'est une jolie base ulm posée dans la campagne, une piste au milieu des champs, des animaux, des hangars et un atelier ...  

tables-dans-les-champs-copie-1.jpg

C’est aussi un petit chalet pointu où les soirs d'été les copains pilotes aiment se retrouver. Les conversations s’enchaînent, les débats se déroulent, les récits de vols et anecdotes se déposent sur les tables…  la sensibilité, les passions s'expriment à fleur de peau, parfois même à fleur de nerfs car les caractères ici sont bien trempés.

Mes compagnons épisodiques arrivent les uns après les autres et, ensemble, nous passons une dernière soirée chaleureuse autour de quelques bouteilles pour fêter une fois encore nos retrouvailles, échanger nos souvenirs et, surtout, rêver à de prochaines aventures.

A-table-avant-l-orage.jpg

Mes copains et copines d'Hoéville portent en eux la réussite de ces moments, la magie du lieux, dont le meilleur signe visible reste ces sourires qui explosent souvent, qui font chaud au coeur, qui réconfortent, qui s'échangent sans compter, mais qui aussi vont se cueillir parfois là où ils sont …rires.jpg Alors comment ne pas les apprécier ces copains, avec une infinie tendresse, lorsque d’un coup de baguette magique, je viens les rejoindre pour quelques battements d'aile, quelques vols partagés et quelques soirées fugaces, trop rares, où je voudrais figer le sablier... et leurs sourires...

 

Carnet de  vol 2013 :

 (avec Olivier) :
matin : 1 h 15
soir : 1 h 00

Total : 16 h 00

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 22:38

  " Cette cuisine est un monde dont la cheminée est le soleil "
                                                       
Extrait de "Le Rhin" de Victor Hugo


voler-en-patrouille

C'est encore une magnifique journée où ciel bleu immaculé et air limpide parent la campagne d'une magnifique lumière.

Je pilote ma machine en duo avec Olivier. Michel et Daniel nous accompagnent chacun avec leur machine. 


L’exercice du jour, car il y a toujours quelque chose à apprendre lors d’une sortie en ulm, c’est la technique de la prise de vue aérienne combinée au vol en patrouille. Olivier a emporté sa caméra et cet amateur de belle image aérienne capture la campagne sous nos pieds.video-aerienne

Pour moi,  l'attention permanente est de rigueur. D'abord, parce que le vol en patrouille est complexe : il faut toujours savoir où se trouvent les autres appareils.  Mais, aussi, parce que la prise de vue aérienne demande précision et stabilité.

Cet itinéraire qui débute en suivant le Canal de la Marne au Rhin et traverse une région comptant de nombreux étangs est particulièrement photogénique, la prise de vue assez ludique et le temps défile très vite. Une pause "cigarette électronique" est  bienvenue pour mes 3 compagnons sur la piste de Dieuze, avant de retourner tranquillement en direction d'Hoéville.

Poivrons-BBQ-1
Dans l'après midi, d'autres expériences m'attendent :

Olivier à décidé de me confier la recette de ses fameux "Poivrons à l'Huile"
C'est une délicieuse recette pied-noir que lui a transmis un ami algérien.


Etape n° 1 :
Le soleil est au zénith. Par quelques 35° nous nous apprêtons donc à faire griller une grande quantité de poivrons rouges sur le barbecue.

Poivrons-sèchage

Etape n° 2 :
Le séchage au soleil des poivrons pelés, épépinés, lavés, essuyés et salés et pour les cuisiniers, (ainsi que pour Pauline) la sieste à l'ombre au frais !

 

Finalement cette recette est aussi simple que savoureuse. Les poivrons ainsi préparés et conditionnés dans l'huile, se dégusteront dans 3 mois comme tapas, et pourront entrer à leur tour dans la composition de mille autres plats : pinchos, tortillas, salades, pâtes, viandes grillées...

 


herisson-2.jpg
De son côté,  Michel a trouvé ce matin dans le hangar 3 bébés hérissons.

D'abord, il  ne les a pas touchés pensant que leur mère reviendrait, mais après un délai d'une demi-journée, les petits hérissons sont toujours livrés à eux-mêmes. Leurs mouvements deviennent très ralentis. Tout indique l'épuisement de leurs forces : ils ont faim.  

Il ne lui reste plus qu'à emporter les bébés hérissons dans l'atelier et à essayer de s'en occuper... mais pour l'un d'entre eux il est c'est déjà trop tard. 




En fin de journée,  un petit attroupement s'est formé autour d'Olivier. Pilotes et amis de notre base profitent d'avoir enfin l'opportunité d’acquérir "Monkeys in the Sky" le DVD du dernier film d'Olivier et de se le faire dédicacer.

Olivier-dedicace-copie-2.jpg

O-et-Martine.jpg

Olivier écrit un petit mot personnalisé et prend le temps d'échanger avec chacun. Autour de la table les questions vont bon train et il y a de la bonne humeur, de l'admiration et du rêve dans l'air...

Olivier Aubert à Hoéville - L'article de presse de l'Est Républicain (Nadine Flandin)

 

Carnet de  vol 2013 :

 (avec Olivier) : 1 h 15

 
Total : 13 h 45 mn

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 20:07

 

 

 "Il y a des personnes qui marquent nos vies,
même si cela ne dure qu'un moment. Et nous ne sommes plus les mêmes. Le temps n'a pas d'importance mais certains moments en ont pour toujours."

                                                                                                                   Citation de Fern Bork

 

Olivier-Falco-copie-2.jpgIl a emmené sa petite chienne Pauline, posé son sac de voyageur et de pilote et sa tente sur un coin de piste verte bien tondue.
Ca tombe bien, c’est ma base ;o).

Olivier Aubert est de retour à Hoéville.

Olivier et Falco virevoltent autour de la piste. Leur ballet aérien est si agréable à l’œil que je ne résiste pas longtemps à l’envie de prendre la place arrière pour apprécier ce pilotage intuitif, naturel et non conventionnel, tellement loin de ma pratique protocolaire…


Passagère de ma machine, voilà une nouvelle façon de découvrir les grandes possibilités du vol en ulm pendulaire.

L’air est doux, stable. A la demande du pilote,  je saisi des barres latérales,  me voici pour une fois dans la peau d’un instructeur pilotant de l’arrière un élève blageur, imprévisible et...plutôt doué ;o)

Un dernier tour de piste pour cette soirée, mais inversons à nouveau les rôles.

Je suis concentrée, voilà que j'ai un passager maintenant !
Nadine-et-Olivier.jpg


Doucement, en mesurant chacun de mes gestes, j’ai tourné la clef du démarreur. j’ai refais les gestes appris et répétés, en bout de piste, j’ai même pensé à décaler mes mains sur la barrePauline-kiss (Michel comprendra), l’ai poussée en sentant l’air m’accompagner sans résister.
 
Après, tout était si simple. J'ai juste savouré l'instant, en prenant soin de l’imprimer en moi. Autour de nous le paysage défilait comme le générique d’un film, comme une carte postale.
Voilà, c'était juste un petit vol en local ce soir, quelques minutes magiques avant de se reposer.

Il y a des gens comme ça, qui nous donnent le sourire et la pêche sans le faire exprès. Des gens qui par leur simple présence nous englobent de bien être...
Et il  y a des moments comme celui-là, où l'on se dit que finalement, la vie vaut vraiment la peine d'être vécue...

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 01:09

" Le pigeon est un peu le rat du ciel, un rat (musqué  auquel on aurait greffé des ailes avant de le repeindre en gris"

                                                                                                                              "Peste et Choléra " de Patrick Deville


pioupiou

Michel-et-pioupiou.jpg

Pioupiou a certainement son théorique mais n'a pas encore été lâché par notre instructeur préféré qui l’entraîne tous les jours au  décollage/atterrissage. Je pense que vu les progrès qu'il fait, cela ne devrait plus tarder.
Sans doute comme ses confrères pigeons voyageurs saura-t-il, dans quelque temps, retrouver chaque soir son pigeonnier...

Savoir voler, c'est bien, mais savoir où l'on va, c'est mieux !
On ne naît pas pigeon voyageur...
camaieux.jpgCes camaïeux de verts ne sont pas sans poser quelques soucis d'orientation, une fois redescendus à plus basse altitude, il est assez difficile de se repérer depuis le ciel au dessus de ces petits villages qui se ressemblent tous, surtout quand on ne vit pas la région qu’on survole.

Soit vous avez de la chance de posséder une multitude d'instruments de navigation, soit comme moi vous n’avez qu’un compas que vous avez déjà bien du mal à utiliser correctement...

instruments.jpg
Lors de ces dernières navigations en compagnie de Michel, j’ai donc appris à éviter de me perdre, avec  la nuance qui caractérise bien ma mauvaise fois légendaire : « Ragondine ne se perd jamais…elle s’égare ;o) ».

La commandante de bord opère donc "à l’ancienne" avec des instruments sans électronique. Eh oui ! pas de GPS ! Ce serait trop facile ! Un compas et le soleil pour seuls outils, j’apprends à lire le ciel et la terre et à aiguiser ma vue tel le pigeon pour retrouver ma base…

Le casque Lynx oscille souvent de droite et de gauche à la recherche d’un indice,  trahissant mes tâtonnements.
Dans mon dos Michel s’en amuse et c’est sujet à taquinerie.


Ce soir, en suivant le canal comme fil d’Ariane, je ne devrais pas trop me tromper.  Au retour, je sais qu'il me f
audra prendre à sa droite, mais reste à savoir quand ? C’est avant ou après cette petite forêt ? ? ?
Hum... un doute encore…

Je tente un :

- C’est par là non ?

Michel, d’un ton laconique me répond :
- Débrouille-toi !
siloBien, bien... Réfléchissons deux secondes (seulement 2 ça va suffire)...
C'est un véritable patchwork dans lequel je me trouve, mais j'ai un certain plaisir à trouve
r le meilleur cheminement.


Je décide de virer AVANT la  forêt et rapidement je ne tarde pas à apercevoir  le silo de Courbesseaux  ! Sauvée ! j’ai sais maintenant où se trouve le terrain ! ! !

Alors, cette fois "Le Michel-GPS" derrière moi, je vais bien l’épater. Je vais faire comme si de rien n’était, et sans un mouvement de la tête, je vais tracer tout droit sur « Hoéville-Airport », le plus naturellement du monde en essayant de ne pas trop lui montrer que je suis assez fière de moi !

  base-en-vue

...mais, prise par l’aspect ludique de ce jeu, j’accélère insensiblement l’allure au moment où je repère la base. Il y en a un qui doit bien sourire dans mon dos   !

Carnet de  vol 2013 :

le 11 juin (avec Michel) :

 1 h 00

Total : 12 h 30 mn

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Présentation

  • : Flying and Travelling
  • : Mes expériences de pilote ulm pendulaire et les carnets de route de mes voyages (Namibie)
  • Contact

Profil

  • Nadine
  • On me dit généreuse, volontaire voire obstinée...
 Je suis aussi d'une mauvaise foi épouvantable, la preuve : je le reconnais ! 
D'ailleurs, depuis que je suis modeste, je suis parfaite ;o)
  • On me dit généreuse, volontaire voire obstinée... Je suis aussi d'une mauvaise foi épouvantable, la preuve : je le reconnais ! D'ailleurs, depuis que je suis modeste, je suis parfaite ;o)

Flying and Travelling



NadDes envies de couleurs, d'images, de voyages et d'expériences.... Voler, être en contact avec l'air et le léger, exprime des aspirations à une certaine élévation, un besoin irrépressible de s' ouvrir à d'autres sphères, de se rapprocher de la nature. S'envoler, tout comme voyager, c'est se détacher un instant de son quotidien, se libérer, s'élever, découvrir et apprendre...

Un blog pour raconter ces expériences, car chaque personne a quelque chose à dire pour peu qu’il y ait quelqu’un pour l’écouter ou la lire... Bienvenue sur Flying and Travelling.
Nadine

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